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Il y a un déséquilibre entre l'offre et les besoins sanitaires en France, en particulier concernant la médecine générale. L'offre est surestimée, répartie inégalement, et tend à diminuer alors qu'une augmentation de la demande est pressentie. De plus, l'absence de considération du rôle de pivot des soins de premiers recours du médecin généraliste et l'exercice jugé trop contraignant ont fait que les étudiants ne sont plus attirés vers cette spécialité.
Le système de santé primaire est donc à bout de souffle et doit être réorganisé. Dans ce contexte, l'exercice regroupé et pluridisciplinaire se développe, incité par les pouvoirs publics. L'étude menée repose sur une enquête qualitative recueillant l'avis de 25 médecins généralistes initiateurs de maisons de santé pluridisciplinaires à l'échelle nationale. Ce mode d'organisation semble permettre d'améliorer la qualité et la continuité de la prise en charge des patients, en majorant l'offre de soins et de santé de proximité, dans une logique de territoire.
D'autre part elles répondent aux attentes des jeunes générations de généralistes en termes de condition d'exercice et de qualité de vie.