Adieu mon commandant - Souvenirs d'un officier - Grand Format

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"Adieu, mon Commandant" est la formule poignante adressée par un soldat au chef de bataillon Alfred Guédeney avant un assaut le 25 décembre 1914. Inédits,... Lire la suite
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Résumé

"Adieu, mon Commandant" est la formule poignante adressée par un soldat au chef de bataillon Alfred Guédeney avant un assaut le 25 décembre 1914. Inédits, ces souvenirs mettent ainsi en lumière le sort d'un officier dans la Grande Guerre, confronté tout à la fois à la violence des combats, aux souffrances des hommes et aux ordres d'un haut commandement à l'égard duquel il se montre souvent très critique.
C'est toute la singularité de ce témoignage, écrit dans les années trente par un général en retraite, libéré du poids de la censure et soucieux d'établir la vérité. De 1914 à 1919, dans le temps long de la guerre, l'auteur décrit jour après jour son parcours et celui de ses unités, révélant des épisodes surprenants de nombreuses batailles (Champagne, Chemin des Dames, Aisne 1918, etc.). Présenté et annoté par deux spécialistes de la Grande Guerre, ce récit captivant retrace également les pérégrinations avant et après guerre de l'officier, Vosgien qui servit une grande partie de sa carrière en Afrique et au Levant.

Sommaire

  • INTRODUCTION PAR DENIS ROLLAND
  • L'AVANT-GUERRE PAR CLEMENCE RAYNAUD
  • LA GRANDE GUERRE PAR ALFRED GUEDENEY (NOTES DE DENIS ROLLAND)
  • L'APRES-GUERRE PAR CLEMENCE RAYNAUD
  • ANNEXES
  • INDEX
  • PHOTOGRAPHIES

Caractéristiques

  • Date de parution
    15/03/2018
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-35515-028-9
  • EAN
    9782355150289
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    346 pages
  • Poids
    1.319 Kg
  • Dimensions
    22,0 cm × 29,0 cm × 2,0 cm

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L'éditeur en parle

Alfred Théodore Hippolyte Guédeney est né le 18 avril 1872 à Vrécourt dans les Vosges d'un père comptable dans une grande entreprise parisienne de matériel ferroviaire. Après des premières études à Remiremont, qu'il poursuit à Paris au lycée Condorcet, il obtient un baccalauréat es sciences. En 1890, âgé tout juste de 18 ans, il s'engage dans l'armée malgré une constitution jugée un peu délicate. Il proclame qu'il n'a " jamais envisagé une autre carrière que celle de soldat.
" Sa vocation trouve son origine dans la guerre franco-prussienne, pendant laquelle son père a servi dans les zouaves de la garde impériale. Son enfance, passée à Remiremont, près de la frontière imposée par le traité de Francfort, est fortement impressionnée par les récits de ses parents évoquant " sans cesse les évènements de l'année terrible, l'invasion, l'occupation allemande, l'humiliation de la France ".
Sorti de Saint-Cyr en 1892 avec un classement honorable - dans la même promotion que les généraux Serrigny et de Lardemelle -, il entre en 1897 à l'école supérieure de guerre, formation indispensable pour accéder aux plus hauts grades de l'armée française... Habitué à l'écriture depuis son plus jeune âge, il a conservé les traces épistolaires et testimoniales de toute sa vie, couvrant les pages d'un corpus original de 6 cahiers soit 1 500 pages couvrant la période 1892-1945.
Le texte est écrit dans un style simple et clair, facile à lire, un peu influencé bien entendu par le langage militaire. Alfred Guédeney s'est le plus souvent limité à rapporter les évènements dont il a été témoin direct ; aussi, il se livre peu, privilégiant l'Histoire à l'ego-histoire. Son oeil " autorisé " et sa plume experte font dire à Denis Rolland, qui présente cette oeuvre, que son témoignage aurait été retenu par Jean-Norton Cru, contenant en ses pages " la vérité du témoin ".
Car Guédeney a vécu la guerre : dans la bataille des frontières, la tranchée comme au front-arrière et à l'arrière-front, dans divers échelons d'états-majors comme dans la guerre de mouvement. Mais il n'est de ceux-là qui usaient du calcul, de la coterie ou de l'embuscage : " Alfred Guédeney n'aime guère les hommes politiques et affiche des idées conservatrices. Il n'a pas de mots assez durs pour qualifier l'action des parlementaires qui, selon lui, sont à l'origine de toutes sortes de difficultés que rencontre l'armée française.
(...) Le jeu des partis et les luttes pour le pouvoir ne cessent pas durant le conflit, si bien que la majorité des officiers a parfois l'impression que l'intérêt du pays passe au second plan. Il y avait donc un véritable fossé entre les parlementaires et les militaires. " Aussi, doit-on être étonné de la qualité de son écriture ? : " Lorsqu'on se plonge dans ses souvenirs, on est surpris par la précision du récit.
La comparaison avec les journaux de marche et opérations des unités auxquelles a appartenu Guédeney est édifiante. Ces derniers paraissent en effet sans grand intérêt. Il en est de même lorsque, chef d'état-major du 1er corps d'armée, il rédige lui-même le JMO ". Est-il pour autant un officier proche de ses hommes, aimé d'eux ? Denis Rolland analyse : " On le voit tout au long du texte, Guédeney est proche de ses hommes, qu'il désigne souvent comme " mes braves gens ".
L'expression peut paraître condescendante. Il ne faut pas s'y tromper, il s'agit bien d'une réelle proximité rendue possible par la modestie de l'auteur, par ailleurs soucieux du moral de ses hommes. Pour cela, il sait qu'il faut leur inculquer l'esprit de corps indispensable à la cohésion d'un groupe. Il s'oppose parfois aux ordres supérieurs qui conduiraient à " faire massacrer " ses chasseurs. Tout en mettant au premier plan la discipline, il ne néglige aucun moyen pour maintenir ou relever le moral de ses combattants ".
Enfin, l'un des attraits de ces mémoires est de suivre l'évolution de la " machine de guerre ". On pourra retenir du témoignage d'Alfred Guédeney un récit passionnant de l'engagement d'un bataillon de chasseurs et de son chef dans une guerre qui a désorienté tous les états-majors. Les problèmes de commandement et de relations avec les hommes y sont évoqués avec une rare acuité. Au fur et à mesure qu'il monte dans la hiérarchie, le témoignage se transforme et devient moins proche des hommes, plus sensible aux rumeurs.
En revanche, il nous permet de mieux comprendre le poids du haut commandement, avec ses défauts et ses qualités, dans les destinées de la guerre.

À propos des auteurs

Souvenirs présentés par : Denis Rolland, ingénieur ETP de formation, est président de la Société historique de Soissons. Il a publié de nombreux livres et articles sur le patrimoine et la Grande Guerre, notamment La Grève des tranchées, les mutineries de 1917 (Paris, Imago, 2005), Nivelle l'inconnu du Chemin des Dames (Paris, Imago, 2012) et, avec l'association Soissonnais 14-18, Des civils racontent (dir.) et Les fusillés de Vingré, le serment de Claudius Lafloque en 2014.
Conservatrice du patrimoine, Clémence Raynaud a organisé plusieurs expositions sur la Grande Guerre au musée de l'Air et de l'Espace (Le Bourget). Elle a codirigé, avec Gilles Aubagnac, La Grande Guerre des aviateurs (Paris, éd. Livres EMCC / ministère de la Défense, 2014) et Verdun, la guerre aérienne (Paris, éd. Pierre de Taillac / musée de l'Air et de l'Espace, 2016), publiés en lien avec Les expositions éponymes.

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