Au nom de l'art - Enquête sur le statut ambigu des appellations artistiques de 1945 à nos jours

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Katia Schneller et Vanessa Théodoropoulou - Au nom de l'art - Enquête sur le statut ambigu des appellations artistiques de 1945 à nos jours.
"Ecole", "mouvement", "avant-garde" ou autres "ismes" : l'historien d'art contemporain se réfère constamment à des catégories qui, loin d'être neutres,... Lire la suite
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Résumé

"Ecole", "mouvement", "avant-garde" ou autres "ismes" : l'historien d'art contemporain se réfère constamment à des catégories qui, loin d'être neutres, sont porteuses de discours. L'historicisation des "courants", tels que l'expressionnisme abstrait, l'art minimal, le Body-Art, le néo-expressionnisme ou encore le néo-dada, peut laisser entendre une forme de reconduction du projet des avant-gardes historiques.
Mais leur statut ambigu un courant recouvre-t-il un style, une période, un projet esthétique, un label ou une technique de marketing ? est symptomatique de la mutation profonde, depuis les années 1960, du fonctionnement du système artistique (marché, institution, critique), tout comme de la nature des intentions créatrices. Ce phénomène d'historicisation des pratiques sous forme de courants se poursuit sur les deux dernières décennies du XXe siècle (avec Esthétique relationnelle, les Young British Artists, le bio-art...), tandis que de très nombreux groupes, collectifs, coopératives ou entreprises continuent d'apparaître sur la scène artistique.
A l'inverse des étiquettes mentionnées précédemment, leurs noms signalent un projet ou une intention commune de l'Internationale situationniste et du groupe ZERO à Présence Panchounette, des Yes Men à Société Réaliste, sans nécessairement suggérer l'élaboration d'une nouvelle esthétique. Si ces configurations, en tant qu'identités collectives arbitraires et autodéterminées, semblent également s'inscrire dans le legs politique des avant-gardes, elles le redéfinissent radicalement.
Dépassant le simple constat de ce double héritage, paradoxal, du phénomène avant-gardiste, les études rassemblées dans cet ouvrage proposent de réfléchir aux stratégies de dénomination adoptées par les différents acteurs du monde de l'art, aux divers types de coalition définis ou revendiqués par les artistes, enfin aux pratiques artistiques que celles-ci recouvrent.

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À propos des auteurs

Docteure en histoire de l'art et professeur d'histoire des arts à l'Ecole supérieure d'art et design Grenoble-Valence, Katia Schneller est aussi membre du comité de rédaction d'Etudes photographiques. Ses recherches portent sur l'art américain et le discours et le discours critique des années 1960-1970. Elle a notamment publié Robert Morris, sur les traces de Mnémosyne, EAC/ENS, 2008. Vanessa Théodoropoulou est docteur en histoire et critique d'art.
Sa thèse portait sur(l'Internationale situationniste ("L'Internationale situationniste : un projet d'art total", Paris I, 2008). Chercheuse associé à l'HICSA, elle enseigne à l'Esba d'Angers et à Paris I Panthéon-Sorbonne. Ses recherches actuelles portent sur les "identités" fictives inventées par les artistes depuis 1945 (des mouvements aux groupes, collectifs, coopératives, entreprises etc.), les rapports entre esthétique et politique, l'historiographie des concepts d'avant-garde et de néo-avant-garde.

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