Autoportrait dans l'atelier - Grand Format

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Giorgio Agamben est l'auteur d'une oeuvre de philosophie politique majeure, internationalement commentée. Depuis quelques années l'art semble prendre... Lire la suite
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Résumé

Giorgio Agamben est l'auteur d'une oeuvre de philosophie politique majeure, internationalement commentée. Depuis quelques années l'art semble prendre une place prépondérante dans sa réflexion : il publie en 2017 un livre consacré à la figure de Polichinelle dans les derniers travaux de Giandomenico Tiepolo (Polichinelle ou Divertissement pour les jeunes gens en quatre scènes), Autoritratto nello studio en 2017 et Studiolo (non encore traduit) en 2019.
Nous publions la traduction d'Autoritratto nello studio. Voici ce qu'on pourrait lire sur la quatrième de couverture de l'ouvrage : "Le titre, Autoportrait dans l'atelier - un thème iconographique familier à l'histoire de la peinture - doit être entendu ici à la lettre : ce livre est un autoportrait, mais seulement dans la mesure où, à la fin, le lecteur pourra en déchiffrer les traits à travers le patient examen des images, des photographies, des objets, des tableaux présents dans les ateliers où l'auteur a travaillé et travaille encore.
Le pari d'Agamben est, dès lors, celui de réussir à parler de soi seulement et exclusivement en parlant des autres : les poètes, les philosophes, les peintres, les musiciens, les amis, les passions - en somme les rencontres et les confrontations qui ont décidé de sa formation et ont nourri et nourrissent encore en diverses manières et proportions sa propre écriture, de Heidegger à Elsa Morante, de Melville à Walter Benjamin, de Caproni à Giovanni Urbani.
Les images font donc partie intégrante de ce livre - comme dans ces rébus où des figures variées en produisent une autre, plus grande par leur juxtaposition -, elles composent avec le texte l'un des autoportraits les plus insolites qu'un auteur ait jamais laissés : non pas une autobiographie mais une autohétérographie des plus fidèles, et intemporelle". Autoritratto nello studio /Autoportrait dans l'atelier : le mot studio, en italien, signifie également bureau, tandis que l' "atelier" , en français, évoque l'art, l'artisanat, les métiers.
Autoportrait dans l'atelier est un livre de philosophe sans être un livre de philosophie. Un autoportrait plus qu'une autobiographie au sens où il s'agirait d'une tentative, comme c'est parfois le cas dans l'art, de conserver au visage (ou à la figure) sa part d'énigme. Le fil indéterminé de l'ouvrage retisse en effet les liens intimes du philosophe Agamben avec les personnages et les oeuvres rencontrées, en partant de l'atelier, c'est à dire des livres, des photographies, des manuscrits, des gravures et des objets qui s'y trouvent comme autant de points de départ d'une récapitulation de sa pensée et de sa vie.

Caractéristiques

  • Date de parution
    20/11/2020
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-37367-016-5
  • EAN
    9782373670165
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    133 pages
  • Poids
    0.21 Kg
  • Dimensions
    13,7 cm × 21,5 cm × 1,1 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Giorgio Agamben

Giorgio Agamben est né le 22 avril 1942, à Rome. Après des études de droit et de philosophie (étudiant à l'Université Sapienzia, il consacre sa thèse à la philosophe française Simone Weil), il suit à deux reprises l'enseignement de Martin Heidegger à Thor (France), à l'invitation de René Char, à l'été 1966 (Héraclite) et l'été 1968 (Hegel). Son premier livre, L'Homme sans contenu, consacré à la question de la naissance de l'esthétique moderne, paraît en 1970.
Sa recherche - qu'il présente, empruntant les termes de Michel Foucault, comme une archéologie du présent (Signatura rerum) - se situe pour l'essentiel au croisement de trois champs disciplinaires : le droit (Le Pouvoir souverain et la vie nue, Etat d'exception, Stasis), la théologie (Le Temps qui reste, De la très haute pauvreté) et la philosophie (elle-même produite à la rencontre de trois traditions : la philosophie antique et en particulier l'oeuvre d'Aristote ; la philosophe moderne allemande - Heidegger et Benjamin, dont il édite les oeuvres complètes en italien ; et la philosophie contemporaine française - Foucault et Deleuze en particulier).
Prolongeant, comme il le dit lui-même, un certain nombre des thèses de ces derniers, sa recherche se compose de catégories qui prennent naissance précisément au croisement de ces disciplines : biopolitique, exception, archéologie, puissance, usage, forme-de-vie, désoeuvrement, destitution. En 1990, prenant part au débat initié dix ans plus tôt par la parution du livre de Jean-Luc Nancy, La Communauté désoeuvrée, et relancé par Maurice Blanchot dans La Communauté inavouable, il publie un de ses livres les plus singuliers et féconds, La Communauté qui vient.
Théorie de la singularité quelconque. L'Usage des corps, dernier livre de la série des neuf volumes d'Homo sacer, paraît en 2015. Depuis quelques années et la publication d'un petit livre consacré à la figure de Polichinelle dans les derniers travaux de Giandomenico Tiepolo (Polichinelle ou Divertissement pour les jeunes gens en quatre scènes), la peinture occupe un rôle central dans sa recherche : il publie Autoritratto nello studio en 2017 et vient de publier Studiolo (2019).

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