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La France est, sur ce point, comme l'Espagne, si libéralement pourvue, qu'une cure sulfureuse — dans toute l'étendue d'une gamme de médication très forte ou très douce — ne peut se faire nulle part mieux qu'ici. L'Europe est vraiment tributaire de nos sources soufrées, puisqu'elles sont aussi abondantes et aussi différenciées qu'elles se font rares dans les pays voisins ; à telle enseigne, que l'Allemagne ne compte guère comme station sulfureuse qu'Aix-la-Chapelle ; l'Angleterre, Harrogate ; l'Italie, Acqui ; la Suisse, Baden, Lavey, Schinznach et Yverdon.
La preuve encore, c'est qu'il faut remonter jusqu'à l'Est de l'Europe, jusqu'en Transylvanie, passer par la Roumanie, et aboutir au Caucase, pour trouver des sources — la plupart sommairement exploitées — comparables aux notres. Ceci dit, pour que, tous, nous prenions encore plus d'intérét à l'étude des stations aujourd'hui visitées ; stations qui — je ne saurais trop le répéter — pour être sulfureuses, le sont toutes dans des tons très différents, ce qui nous expliquera : Pourquoi les études faites dans les multiples stations visitées en 1900, comme cette année, n'auront été ni des redites, ni des superfétations ; Comment les indications thérapeutiques remplies aux Pyrénées sont innombrables ; Comment peuvent, à l'infini, s'y nuancer les traitements ; Comment tant d'affections, de siège, d'aspect, d'évolution, de nature et d'origine si distinctes, y trouvent leur compte.