Brûler et renaître - La Cour des comptes du Second Empire à la Troisième République (1865-1885) - Grand Format

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A la fin du Second Empire, la Cour des comptes est une comptes institution solide. La France est fière de l'organisation et du contrôle de ses finances... Lire la suite
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Résumé

A la fin du Second Empire, la Cour des comptes est une comptes institution solide. La France est fière de l'organisation et du contrôle de ses finances publiques comme elle l'est de son développement économique. La critique des irrégularités commises par le préfet Haussmann dans les grands travaux de Paris vaut à la Cour une notoriété certaine dans le monde politique. Et pourtant, la période qui suit est la plus mouvementée de son histoire.
Après la proclamation de la République le 4 septembre 1870, ce n'est pas tant la guerre que la Commune qui bouleverse l'institution : en mai 1871, en même temps qu'aux Tuileries, les insurgés mettent le feu au Palais d'Orsay, que la Cour partage avec le Conseil d'Etat. Tout est détruit. Installée à titre provisoire dans des salles du Palais-Royal, la Cour des comptes renaît en quelques années. Elle le doit à son Premier président, Ernest de Royer, en fonction de 1863 à 1877, et à l'efficacité des services du ministère des Finances.
La juridiction échappe aux sévères épurations de la Troisième République naissante. Après des années mouvementées, c'est le retour au statu quo à la Cour des comptes. Alors que le secteur public se transforme, il manque dans les années 1880 une vision prospective sur la gestion administrative. Les réformes, pourtant nécessaires, attendront un demi-siècle. Quant au relogement de la Cour des comptes, il n'aboutira qu'en 1912.

Caractéristiques

  • Date de parution
    29/05/2019
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-11-145967-0
  • EAN
    9782111459670
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    204 pages
  • Poids
    0.364 Kg
  • Dimensions
    15,9 cm × 24,2 cm × 1,2 cm

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L'éditeur en parle

La Cour des comptes a connu la période la plus mouvementée de son histoire lors du passage du Second Empire à la IIIe République (1865-1885). Ce n'est pas tant la guerre avec l'Allemagne que la Commune qui bouleverse l'institution après la proclamation de la République le 4 septembre 1870 ; le 23 mai 1871, les flammes ravagent les Tuileries et les insurgés mettent aussi le feu au Palais d'Orsay, que la Cour partage avec le Conseil d'Etat.
Tout est détruit... Installée à titre provisoire dans des salles du Palais-Royal, la Cour des comptes renaît en quelques années. C'est le fruit d'efforts menés par tous les membres de la Cour des comptes avec l'administration des Finances. Même très mal installée au Palais-Royal, la Cour des comptes retrouve le statu quo ante. Cette "entrée en République" se fait progressivement et le régime, en 1885, n'est plus réellement contesté.
Il le prouvera en résistant aux crises politiques. Enfin, Les réformes, pourtant nécessaires, attendront un demi-siècle. Quant au relogement de la Cour des comptes, il n'aboutira qu'en 1912.

À propos de l'auteur

Biographie de Christian Descheemaeker

Chistian Descheemaeker, président de chambre honoraire à la Cour des comptes, préside le Comité d'histoire de celte institution. Auteur de livres et d'articles sur la juridiction des comptes et sur la gestion publique, il a mené la présente recherche dans les archives de la Cour des comptes postérieures à l'incendie ainsi que dans des archives privées inédites.

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