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Dans ce volume, la correspondance de la comtesse d'Agoult est marquée par de longues périodes d'interruption dues aux phases dépressives qui l'accablent désormais tous les ans mais qui n'altèrent pas ses capacités intellectuelles. Alors que son ex-gendre Emile Ollivier dirige le gouvernement, la guerre la surprend dans le Jura et la déchire aussitôt : son petit-fils Charnacé sert comme aspirant de marine tandis que sa fille Cosima se félicite de la défaite française.
Elle signe de nombreux articles pour défendre l'honneur de son pays et dénoncer les dangers, comme la restauration de l'Empire ou l'avènement des partis extrêmes. Pour se relever de ses crises d'aliénation mentale, elle séjourne à plusieurs reprises au château de Puyraveau dans les Deux-Sèvres, où Louis Tribert l'entoure de confort. Tandis qu'elle noue de nouvelles amitiés (le wagnérophile Edouard Schuré, le diplomate Eugène Poujade), de nombreux fidèles lui écrivent et prennent le chemin de son salon : Ernest Renan, Emile de Girardin, Emile Littré, Charles Dupont-White, Charles Blanc, Henri Martin, Désiré Nisard, Edmond Scherer, Emile Blanche, Jules Grévy.
Elle poursuit sa correspondance avec le prince Napoléon en exil malgré leurs idées politiques aux antipodes. Sont publiées en annexe des lettres échangées entre Cosima von Bülow (puis Wagner) et Claire de Charnacé.