Correspondance générale - Tome 10, 1951-1958 - Grand Format

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Roger Martin du Gard - Correspondance générale - Tome 10, 1951-1958.
C'est la dernière période de la vie de Roger Martin du Gard. Son pessimisme grandit. Le bouleversement du monde et les convulsions internationales l'inquiètent.... Lire la suite
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Résumé

C'est la dernière période de la vie de Roger Martin du Gard. Son pessimisme grandit. Le bouleversement du monde et les convulsions internationales l'inquiètent. Les relations avec sa fille se détériorent. L'âge et ses misères l'accablent; il se plaint volontiers, avec humour souvent, de la "décrépitude de la carcasse"... Sa solitude de "vieil ours insociable et indépendant" s'accroît. Malgré divers témoignages de sympathie, il sait que son œuvre s'éloigne.
Il se sent de plus en plus dépassé par son temps; mais, dans une époque de "guerres de religion", il s'obstine à plaider pour "la souveraineté de l'individu". Il profite de son roman toujours en chantier, sa " tapisserie de Pénélope", pour exprimer sa pensée. Il continue de converser avec les amis qui sont toujours là : Jean Denoël, Jean Schlumberger, Marcel Jouhandeau, André Malraux... Il s'appuie sur une solide amitié, celle de la "chère voisine", Marie Rougier.
Il s'est fait de nouveaux amis parmi de jeunes écrivains qu'il conseille et encourage. Son temps est maintenant compté. Gide est mort en février 1951; d'autres disparaissent. Il est dans la "salle d'attente" et se "< résigne à l'inévitable". Le temps de l'inventaire est venu. Il prépare l'édition de ses Œuvres complètes, heureux d'y voir associé Camus. Il met en ordre ses manuscrits, classe ses anciennes correspondances, trie les documents amassés.
Il fait ses valises, les fameuses "cantines" qu'il destine à la Bibliothèque Nationale. L'on suit avec émotion le détachement pathétique du vieil homme face à la mort, qui, jusqu'à la fin, reste fidèle à son principe : " consentir à soi-même ".

Caractéristiques

  • Date de parution
    23/11/2006
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-07-074078-1
  • EAN
    9782070740789
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    592 pages
  • Poids
    0.64 Kg
  • Dimensions
    14,0 cm × 22,5 cm × 4,0 cm

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L'éditeur en parle

C'est la dernière période de la vie de Roger Martin du Gard. Son pessimisme grandit. Le bouleversement du monde et les convulsions internationales l'inquiètent. Les relations avec sa fille se détériorent. L'âge et ses misères l'accablent ; il se plaint volontiers, avec humour souvent, de la "décrépitude de la carcasse" ... Sa solitude de "vieil ours insociable et indépendant" s'accroît. Malgré divers témoignages de sympathie, il sait que son oeuvre s'éloigne.
Il se sent de plus en plus dépassé par son temps ; mais, dans une époque de "guerres de religion" , il s'obstine à plaider pour "la souveraineté de l'individu" . Il profite de son roman toujours en chantier, sa "tapisserie de Pénélope" , pour exprimer sa pensée. Il continue de converser avec les amis qui sont toujours là : Jean Denoël, Jean Schlumberger, Marcel Jouhandeau, André Malraux... Il s'appuie sur une solide amitié, celle de la "chère voisine" , Marie Rougier.
Il s'est fait de nouveaux amis parmi de jeunes écrivains qu'il conseille et encourage. Son temps est maintenant compté. Gide est mort en février 1951 ; d'autres disparaissent. Il est dans la "salle d'attente" et se "résigne à l'inévitable" . Le temps de l'inventaire est venu. Il prépare l'édition de ses Ouvres complètes, heureux d'y voir associé Camus. Il met en ordre ses manuscrits, classe ses anciennes correspondances, trie les documents amassés.
Il fait ses valises, les fameuses "cantines" qu'il destine à la Bibliothèque Nationale. L'on suit avec émotion le détachement pathétique du vieil homme face à la mort, qui, jusqu'à la fin , reste fidèle à son principe : "consentir à soi-même" . 1951-1958 : c'est la dernière période de la vie de Roger Martin du Gard. On suit avec émotion le détachement pathétique du vieil homme face à la mort, qui reste fidèle à son principe : "consentir à soi-même" .

À propos de l'auteur

Biographie de Roger Martin du Gard

Roger Martin du Gard est né le 23 mars 1881 à Neuilly-sur-Seine. Il appartient à une famille de magistrats et d’avocats. Après des études secondaires à l’école Fénelon et au lycée Janson-de-Sailly, il est admis en 1903 à l’Ecole des chartes d’où il sort en 1905 archiviste-paléographe. La lecture de La guerre et la paix de Tolstoï éveille en lui une vocation de romancier. A la veille de la Première Guerre mondiale paraît son premier roman important, Jean Barois (1913).
Il se lie d’amitié avec André Gide et Jacques Copeau. Il est tenté un moment par le théâtre. En 1920, il conçoit un vaste roman cyclique, Les Thibault. Il y consacre alors l’essentiel de son temps et se retire la plus grande partie de l’année dans sa propriété du Tertre, en Normandie. La publication des Thibault en est à son avant-dernier volume, L’été 1914, quand Martin du Gard reçoit le prix Nobel de littérature en 1937.
Il passe une grande partie de la guerre de 1939-1945 à Nice et prépare un roman, qui restera inachevé, les Souvenirs du colonel de Maumort. Il meurt en 1958.

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