Pierre Henry, né à Paris le 16 février 1955, est depuis 1997 le directeur général de l'une des plus importantes organisations de défense du droit d'asile et du droit. Il est diplômé de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) et licencié de philosophie. Après avoir travaillé au Parlement européen, dirigé l'Institut méditerranéen de la communication, occupé les fonctions de directeur de cabinet du Président de l'OMI mais aussi un temps de la mairie de Villiers le Bel (1986-87), il a exercé pendant six ans comme responsable de la communication de la CCI d'Amiens.
Il a été conseiller municipal de 1983 à 1989 (PS) durant la mandature d'Alain Peyrefitte à Provins. Il a joué un rôle essentiel dans le développement de France terre d'asile. Il est l'un des acteurs du dénouement de la crise du squatt de Cachan. Pierre Henry est l'auteur de plusieurs ouvrages : - Dico atlas des migrations, Pierre Henry et Brigitte Martinez, Edition Belin, Mai 2013. - Sarkozy, l'avenir d'une illusion, sous le pseudonyme de Pierre Defrance, éditions de l'Aube, 2006.- Cachan, la vérité : Le défi migratoire, Pascal Egré et Pierre Henry, Editions de l'Aube, Septembre 2007.
- Immigration : Lettre ouverte aux humanistes en général et aux socialistes en particulier, éditions les points sur les i, 2008. - De Sangatte aux jungles : sept ans d'aberration ! in l'Etat pyromane (ouvrage collectif/Terra Nova), éditions Delavilla, 2010. - Panique aux frontières - Enquête sur cette Europe qui se ferme, postface, éditions Max Milo, 2011. Depuis 2008, il est membre du comité exécutif du Conseil européen pour les réfugiés et les exilés, ainsi que secrétaire général adjoint de l'association Droit et Démocratie.
Pierre Henry s'exprime régulièrement dans différents médias. Il a une tribune régulière dans le Plus du Nouvel Observateur. Il a été nommé au grade de chevalier de la légion d'honneur par décret en date du 2 avril 2013. Consultant de métier, Jean-Luc Gonneau a adhéré au Parti Socialiste en 1973. Plusieurs fois candidat aux élections législatives dans le 17e arrondissement de paris, il sera élu Conseiller de Paris en 1983.
Il quitte le PS en 1995 pour rejoindre, sur les positions européennes de ce parti, le Mouvement des Citoyens (devenu MRC) de Jean- Pierre Chevènement. Il en sera, brièvement, membre du secrétariat national. Il y retrouve Pierre Henry, lui aussi ex rocardien. Ils créent ensemble un courant dans ce parti, critiques sur l'alliance des " républicains des deux rives " prônée par le " Che ". Ils en sont exclus en 2003.
Jean-Luc Gonneau continuera de siéger au Conseil d'arrondissement du 17e arrondissement jusqu'en 2007 sous l'étiquette MRC puis, à partir de 2003, en tant qu'apparenté PCF. Il s'engage fortement en 2005 dans la campagne pour le Non au référendum sur le traité constitutionnel européen. Après la victoire du Non, il est membre du secrétariat national des collectifs pour une candidature unitaire à l'élection présidentielle de 2007.
Jean-Luc Gonneau retrouve Pierre Henry dans l'association Pour la République Sociale (PRS), créée par Jean-Luc Mélenchon encore membre du PS. Ils se sépareront lorsque le Parti de gauche fut crée. Jean-Luc Gonneau adhérera brièvement au PCF et se rapprochera, sans y adhérer, des communistes unitaires. Il est aussi membre du Conseil d'administration de l'association Espace Marx. Hors ses activités proprement politiques ou professionnelles, Jean-Luc Gonneau a présidé une importante association de loisirs sportifs pour les jeunes, dirigé une ONG technique consacrée au développement des pays du Sud, enseigné dans plusieurs universités (Paris V-René Descartes, Paris IX-Dauphine, Paris X-Nanterre, Cergy-Pontoise, Université du Tocantins,Brésil) et continue d'animer plusieurs associations, ainsi que le site de la Gauche Cactus.
