Face aux crises de dégoût que la société actuelle éprouve pour sa propre classe politique, il me semble qu'on ne peut rien faire d'autre que de s'accorder...
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Face aux crises de dégoût que la société actuelle éprouve pour sa propre classe politique, il me semble qu'on ne peut rien faire d'autre que de s'accorder une pause et un moment de réflexion pour s'interroger sur les questions fondamentales. Il faut gagner du temps pour un débat de constitution aboutissant à une interrogation sur la forme du monde. Car ce qui frappe les contemporains inquiets à propos de bon nombre d'hommes politiques - le fait qu'ils soient si rarement à la hauteur des enjeux globaux - se retrouve aussi chez ceux qui ne font pas de politique, bien qu'on ne puisse autant les blâmer pour cela. On devrait se demander si l'anathème lancé contre les hommes politiques n'est pas la projection d'un malaise affectant toute la civilisation mondiale et qui ne fait que se cristalliser sur la classe politique.