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Destins d'amour, de mort, de passion se succèdent dans ce second recueil à la tonalité paysanne, avec parfois une pointe d'utopie, de fantastique, voire de truculence. C'est la nature humaine dans son grand écart, la vie sous toutes ses facettes. L'ancrage de ces textes reste globalement charentais. Il n'en demeure pas moins que tous les hommes éprouvent les mêmes sentiments, sont confrontés aux mêmes problèmes.
Si l'on creuse assez profond, on touche à l'universel. Notre passage sur la terre, vu de loin, peut sembler une agitation assez vaine. Vu de près, il est surtout poignant : aussi l'auteur témoigne-t-il d'une réelle tendresse envers ses personnages. Ecrire une nouvelle, c'est comme monter un bateau dans une bouteille : c'est un travail de haute précision, auquel Jean-Marie Goreau s'est une fois de plus colleté avec sa rigueur habituelle et son talent de conteur.