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Quelques années après la mort d'Ermine (25 août 1396), son confesseur, Jean Le Graveur de l'ordre du Val des Ecoliers, rédigea en français un récit en trois parties, complété de nombreux commentaires personnels, des visions de la femme, essentiellement diaboliques mais aussi célestes, des tentations et tribulations infligées par les démons, puis au moment de l'élévation de l'hostie, à la messe, des visions du Christ souffrant sa Passion.
Le manuscrit fut soumis à l'approbation du chancelier de l'Université de Paris, Jean Gerson, qui, mut en reconnaissant l'orthodoxie de la foi et de la vie d'Ermine, ne souhaita pas une large diffusion du récit, arguant de l'époque troublée, de l'interprétation erronée que pourraient en f ire des fidèles connaissant mal les Ecritures, de la possible raillerie d'esprits incrédules. Le récit fut traduit en latin, quelques années après, à l'usage des clercs.
Il reste actuellement cinq manuscrits de ces visions : deux en français et trois en latin, dont le récit contenu dans le tome 1er du Novale Sanctorum de Jean Gielemans.