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Plus que les hommes, les femmes "terroristes" suscitent des visions marquées par les stéréotypes de genre : elles prennent les armes aveuglées par l'amour pour un homme auquel elles sont soumises ; ou bien elles sont hyper-sexualisées, comme Idoia López Riano, combattante de l'ETA surnommée "la Tigresse" par la presse. Souvent aussi, l'interprétation pathologique est mobilisée : elles sont des folles ou des perverses, pas des militantes.
Ces stéréotypes sont confrontés ici aux paroles de combattantes au sein de divers groupes armés. Dans leurs récits, elles soulignent le plus souvent la cohérence de leurs trajectoires. Elles ont voulu établir une société plus juste, sans ignorer les risques de leurs choix.