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On a essayé ici de répondre à deux questions que l'apprenant en chinois peut se poser : comment fonctionne l'écriture chinoise (chapitres 1, 2 et 3) et comment écrire les sinogrammes (chapitre 4). Chemin faisant celui-ci pourra ainsi comprendre leur structure par l'étude de leur composition pictographique, idéographique ou phonétique et s'appuyer sur cette dernière pour essayer de mémoriser leur prononciation.
La tradition classait les sinogrammes en six catégories, que l'on a ramenées en Occident à trois : les "pictogrammes", les "idéogrammes" et les "idéophonogrammes". Les pictogrammes, représentations stylisées d'éléments de la réalité, se présentent souvent sous des formes modifiées lorsqu'ils servent de clés au idéophonogrammes. On peut distinguer les pictogrammes simples et les pictogrammes composés.
Les idéogrammes, représentations figuratives de concepts, sont employés certains comme clés, mais la plupart font partie du vocabulaire. Ils ne comportent aucune indication de prononciation. Les idéophonogrammes utilisent d'une part une clé - la partie sémantique - et d'autre part un sinogramme qui lui fournit un élément phonétique, lequel n'a en général rien à voir avec le sens du mot ; mais parfois la phonétique semble apporter sa part d'explication au sens d'un sinogramme.