Garder le cap… vers la santé des plus pauvres, dans le respect de leur dignité

Du vol à voile à la médecine, de l’hôpital à la médecine de ville, de la recherche épidémiologique à l’élaboration de politiques de santé publique au sein de deux ministères, en passant par cinq années aux Affaires Étrangères sur deux continents, cette carrière apparemment décousue a toujours suivi un même cap : s’attaquer au scandale de la misère aux côtés de ceux qui en sont les victimes, avec eux, dans le respect de leur dignité.
Le refus de l’humanitaire pour se faire plaisir, le développement de conceptions éthiques rigoureuses, n’ont certes pas permis à l’auteur de faire fortune, mais à travers des passages parfois douloureux, l’ont vu participer avec constance et fidélité à trente ans de progrès difficiles mais continus vers un système de santé consacré par l’OMS en 2000 comme le meilleur au monde. Depuis, en dépit de l’émiettement progressif de tout ce qui avait été si durement acquis, restent les enseignements tirés de ce combat avec les plus pauvres, qui pourront aider à remonter la pente.