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Cet ouvrage accompagne l'exposition Le Paysage retrouvé que lui consacre le Musée d'art, hôtel Sarret de Grozon d'Arbois. Il invite à relire la démarche de Gérald Mainier en partant de ce premier pan encore méconnu de son oeuvre, alors qu'il était étudiant aux Beaux-Arts de Besançon au tournant des années 2000, pour comprendre le sens d'une évolution plastique au coeur de laquelle le rapport au réel, et particulièrement à la nature comtoise, a progressivement tenu une place centrale.
Ce lien indissoluble entre le créateur et sa terre, devenue nourricière pour l'épanouissement de son art, fut la source d'une peinture qui gagna en maturité avec le temps. Mais il sut toujours rester en équilibre sur une crête qui renonçait à ciseler le réel de trop près afin d'en mieux saisir l'essence, les forces indicibles qui l'animaient. Dans une institution comme le Musée d'art, hôtel Sarret de Grozon, où les toiles du paysagiste Auguste Pointelin figurent sur les plus belles cimaises, se noue un dialogue artistique fécond qui donne à la matière picturale une présence authentique.