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Arrivé au bout de sa vie, M. Heidegger voulait jeter un pont entre l'Occident et l'Orient. C'est le Japon qui a répondu présent. Sur fond de fragments présocratiques et de jardins Zen, voici le plus paradoxal et le plus fécond des dialogues entre les cultures. En 1959, Martin Heidegger, las de la pensée occidentale, se tourne vers l'Orient où tout diffère enfin de son univers - pensée, écriture, art de vivre.
Il plonge ainsi, avec beaucoup d'étonnement, dans la sagesse japonaise, et notamment dans le bouddhisme zen. C'est cette belle aventure intellectuelle, ce noble désir de faire dialoguer les cultures, que raconte Bernard Stevens dans cet ouvrage. L'ancien directeur du Collège international de philosophie enquête notamment sur un étrange dialogue que Heidegger publia dans Acheminement vers la parole, autour du mot japonais qui exprime ce qu'en Occident nous nommons " parole ".
Stevens cherche à présenter au lecteur, d'une manière simple et non-doctorale, les grandes lignes de la philosophie zen, les raisons de son attractivité pour Heidegger et la manière dont l'herméneutique heideggérienne a puisé dans les grands thèmes de la philosophie orientale. Un essai philosophique d'une grande clarté, qui jette un pont solide et durable entre l'Europe et l'Asie.