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L'attribution d'un événement sportif conduit la plupart du temps à s'interroger sur les couts induits par son organisation autant que sur les résultats escomptés en matière de performance. Présentés comme ayant des effets sociaux au-delà de la période limitée aux épreuves, plusieurs des évènements sportifs, et parmi eux les jeux Olympiques, légitiment leur intérêt en raison des retombées sociales et culturelles qui leur seraient liées.
La plupart du temps, elles sont déterminées par les valeurs associées au sport et à sa fonction fédératrice. C'est dans cette perspective que depuis la fin des années 1990, plusieurs compétitions sportives ont capté la notion d'héritage. D'abord mobilisée de manière formelle, elle est devenue un élément majeur de toutes les candidatures. La question centrale est alors de saisir comment un événement peut participer à changer la vie dans la cité et/ou modifier les fonctions associées au sport (socialisation, santé, etc.).
Toutefois cela conduit à certaines difficultés en matière d'identification des retombées, le plus souvent saisies comme étant consubstantielles à la manifestation. L'héritage est ainsi rarement considéré dans une stratégie à long terme conduisant à le penser dès les premières étapes des projets de candidature, de s'y atteler dès l'obtention de l'événement en mettant en oeuvre des programmes et de s'assurer d'un suivi au-delà de la seule période de son déroulement.
En définitive, l'ouvrage pose une question simple dont les réponses sont complexes : A quoi sert un évènement sportif ? Dans une phase préalable, il fait un bilan des travaux scientifiques menés dans différents contextes. Dans un second temps, à partir d'études de cas, il permet d'identifier les leviers déterminant les héritages et d'identifier les limites dans ce domaine.