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Si l'identité s'est longtemps entendue au singulier, fruit d'une ontologie essentialiste qui affirme avec la force d'un principe que " ce qui est est ", avec son corolaire que " le non-être n'est pas ", le freudisme n'a pas peu fait pour reconfigurer cette catégorie ontologique, en l'ouvrant à une pluralité de possibles qu'allait explorer, poussé dans ses retranchements par l'exercice de l'hégémonie, que celle-ci soit linguistique, politique ou de genre, le champ des subaltern studies, accouchant d'identités plurielles, atypiques, métissées, rhizomiques ou atopiques, que les contributions ici réunies s'emploient à éclairer.