Itinéraire spirituel - Léger, Matisse, Chagall, Le Corbusier - Grand Format

Ce livre retrace, entre 1940 et 1965, la vie et l'itinéraire spirituel d'une génération d'artistes. Il propose aussi plusieurs circuits pour visiter la partie de leur oeuvre inspirée par le Sacré. Henri Matisse, après avoir exalté l'érotisme des femmes nues, consacre les dernières années de son existence à réaliser une chapelle à Vence, ce qui provoque de multiples oppositions. Le Corbusier hésite entre une vie ascétique dans un cabanon au bord de la Méditerranée et sa profession d'architecte.
Athée, il accepte de bâtir un couvent à Eveux. Il désigne l'église de Ronchamp comme son oeuvre essentielle. Fernand Léger, engagé au parti communiste, veut rapprocher l'art et la classe ouvrière. Il considère que la religion est devenue l'opium du peuple mais décore avec joie les églises d'Assy, d'Audincoud, Bastogne et Courfaivre. Quant à Chagall, ses centaines de crucifixion prennent fout leur sens après la déportation de ses proches dans les camps de concentration.
Il sublime sa douteur dans une oeuvre flamboyante à Metz, Reims, Jérusalem... Leur expression du sacré reste sauvage et moderne, en communion avec la nature et le cosmos. Bâtir une église, décorer un synagogue, devient alors pour eux et pour d'autres (Pollock, Rothko, Rouault, Bazaine, Pankok ...) un moyen d'ennoblir leur existence, même si celle-ci se termine parfois tragiquement. This book retraces, between 1940 and 1965, the life and spiritual journey of a generation of artists.
The book also visits the places where the artists lived and examines elements of their work inspired by the sacred. Henri Matisse, having exalted the naked female tortu, devoted his last years to working on a chapel al Vence, provoking considerable opposition in the process. Le Corbusier hesitated between an ascetic life in a shed on the Mediterranean and his profession as an architect. An atheist, he accepted to build a convent at Eveux.
He created the chapel at Ronchamp as his key work. Femand Léger, a French Communist Party member, wished to bring art and the people closer together. He believed that religion had become the opium of the masses, but was responsible for the exuberant decoration of the churches at Assy and Audincourt. As for Chagall, the theme of the crucifixion lost all its meaning following the deportation of his loved ones to the concentration camps.
He sublimated his pain in flamboyant works at Metz and Reims. Their expression of the sacred remained untamed and modem, communing with nature and the cosmos, distancing themselves from any religious dogma. Building a church or decorating a synagogue became for them and others (Pollock, Rothko, Rouault, Pankok, Bazaine, Gleizes ..) a means of projecting self into the universe or making their existence more noble, even if this did, for one of them, end in the tragedy of suicide.