Jean Jaurès - Apôtre de la patrie humaine

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Jacqueline Lalouette - Jean Jaurès - Apôtre de la patrie humaine.
Le 31 juillet 1914, Jean Jaurès qui, depuis une quinzaine d’années, est la voix et la figure du socialisme français, est assassiné. Voilà longtemps... Lire la suite
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Résumé

Le 31 juillet 1914, Jean Jaurès qui, depuis une quinzaine d’années, est la voix et la figure du socialisme français, est assassiné. Voilà longtemps qu’il dénonce le « capitalisme qui porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ». Jaurès est le seul, avec un réalisme visionnaire, à décrire les conséquences de cette politique que dictent les nationalismes, les intérêts et les rivalités impériales.
Là où les stratèges et les gouvernants prévoient une guerre courte, il annonce, dès 1905, un cataclysme. Ses analyses, ses prises de positions déchaînent la haine contre « l’espion de l’Allemagne, Herr Jaurès ». Léon Daudet écrit : « Nous ne voulons déterminer personne à l’assassinat politique mais que Mr Jaurès soit pris de tremblements ». Jaurès est conscient des haines qu’il suscite, du fanatisme qui entraîne les peuples.
Il est tué ce 31 juillet 1914, par un nationaliste, Raoul Villain. Les ennemis les plus déterminés de Jaurès se félicitent de cet acte. Le 4 août, jour des obsèques et premier jour de la guerre déclarée par l’Allemagne, on mesure que l’image du tribun a changé. Derrière son cercueil, ministres, camarades, ennemis se rassemblent. « Défense nationale d’abord ! », titre La Guerre Sociale, le journal antimilitariste de Gustave Hervé.
« Ils ont assassiné Jaurès, nous n’assassinerons pas la France ». Jaurès entre ainsi, par sa mort, dans la mémoire nationale. Il avait été le « porte-drapeau » d’un camp. Il devient celui du « peuple français ». Max Gallo, de l'Académie française

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