L'après Teihard de Chardin : Dieu est-il enfin soluble dans la science ?

La Grande Bibliothèque d'Alexandrie regroupant quelque cinq cent mille documents brûla en l'an 48 avant notre ère. Les poètes et les historiens s'en attristèrent. Ils avaient tort sans doute. Car au-delà du témoignage et du symbole admirable qui furent anéantis ce jour-là, le savoir que prétendait regrouper la Grande Bibliothèque d'Alexandrie était en réalité une addition de très nombreuses contre-vérités et autres approximations souvent douteuses.
En conséquence de quoi, il n'est donc pas vraiment iconoclaste de prétendre que n'importe lequel de nos contemporains peut, avec un minimum d'efforts, connaître beaucoup plus de choses essentielles et vraies que n'en ont jamais su Aristote, Copernic, Kepler, Lavoisier ou même Albert Einstein. Car pour peu que nous décidions de prendre connaissance des dernières nouvelles de la vie, de l'homme, de la terre, et de l'univers, chacun de nous connaîtra plus de choses vraies qu'Euclide, Archimède, Pascal et Pasteur n'en ont jamais su.
Mais les illusions et les résistances sont tenaces dans l'esprit des hommes, qui tiendront souvent pour inacceptable ce qui vient d'être dit ci-dessus. Là comme ailleurs, en effet, la vérité ne se dévoile qu'à ceux qui sont prêts à la recevoir...