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1948 : démarrage de la première pile nucléaire Zoé ; 1974 : lancement du programme électronucléaire français ; 2007 : mise en chantier du réacteur de 3e génération, l'EPR de Flamanville... Il n'existait pas jusqu'à ce jour de perspective historique globale de la filière électronucléaire française. Nourri de nombreux témoignages et documents inédits, confrontant l'ensemble des sources et des points de vue en faisant surgir de nouvelles problématiques, L'énergie de la France s'impose d'emblée comme l'ouvrage de référence sur le sujet.
Après les débats qui ont suivi l'accident de Fukushima, cette somme historique vient à son heure. L'histoire française du nucléaire éclaire une particularité hexagonale, l'importance du nucléaire dans notre pays. Le nucléaire est étudié par les savants atomistes bien avant 1940 ; la IVe République inscrit la production nucléaire d'électricité dans ses priorités, à l'égal de ce que font les Etats-Unis, l'Union soviétique, le Royaume-Uni ; cette priorité est confortée par les années gaulliennes et le grand programme de construction de centrales lancé en 1973-1974 par Georges Pompidou et Pierre Messmer, mis en oeuvre par EDF et par Areva.
L'Energie de la France restitue les logiques et l'enchaînement des faits de cette saga industrielle, analogue à celle de l'aéronautique et du TGV, inscrivant le modèle nucléaire français dans toutes ses dimensions: géopolitique, technique, entrepreneuriale, humaine, publique, et sociétale, y compris la remise en cause de ce choix par une partie de l'opinion. L'Energie de la France ne néglige pas les aspects internationaux, pour mieux cerner ce qui serait ou non une exception française.
L'Energie de la France permet de mieux comprendre les batailles et les enjeux d'une filière énergétique à la fois soutenue et contestée, et qui place la France au premier rang mondial de cette industrie.