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Les contributions scientifiques au volume 7 visent à analyser principalement la dimension sociologique de l'hymne dans l'Antiquité – tant il est vrai que cette forme suprême d'éloge qui constitue un rite social plutôt qu'un genre littéraire ressortit, depuis les origines jusqu'à l'époque chrétienne, à une célébration collective de personnes et de choses par des communautés ou des groupes aussi bien religieux que civiques.
Car, s'il existe bon nombre d'études consacrées à l'hymne dans les littératures anciennes, force est de constater qu'aucune synthèse n'avait encore essayé d'embrasser – dans une perspective comparatiste et critique – l'ensemble du domaine de l'Antiquité avec ses composantes égyptienne, orientale, grecque, romaine et byzantine. Mais il y a plus : on s'est intéressé également à la survie de l'hymne antique à la Renaissance comme au XVIIe siècle.
Il convenait en effet de souligner la continuité, par delà la grande rupture entre christianisme et paganisme, d'une tradition poético-encomiastique relative à la glorification des êtres supérieurs. Issu d'un colloque organisé par les universités de Strasbourg et de Naples, L'hymne antique et son public se présente comme un livre construit – fruit d'une enquête plurielle qui s'attache à examiner la permanence d'une problématique jusqu'aux temps modernes.