En cours de chargement...
Un ultime roman comme dernière tentative avant d'abandonner le métier d'écrivain qui condense à lui seul tout le talent de l'auteur pour jouer avec nos émotions. Quatre personnages : Céleste, Monsieur, le duc de Reschwig et Rose Poussière, comme autant de figures perdues dans la ville de Rowena écrasée par le soleil d'été. Ils suivront chacun leurs trajectoires incertaines, et c'est à une perdition orchestrée à laquelle on assistera, fascinés par la beauté de ce désespoir sans faille.
Une lecture qui ne laissera personne indemne.
Martinet mon héros !
L'ombre des forêts est un texte limite, aux personnages faits de larmes et de cauchemars. Il y a Céleste, la bonne sans relief de Monsieur, écrivain raté et reclus qui entretient une étrange relation avec une lampe, "globe sale".
Il y a le duc de Reschwig, aveugle, qui plonge dans les poubelles à la recherche de bas de femmes. Et il y a Rose Poussière, alias Edwina Steiner. Prisonnière de son cerveau malade, personnage de souffre douleur pour toute l'humanité. Tous se croisent dans une ville imaginaire et tentent de supporter leur égarement sur terre. C'est sans espoir et très drôle à la fois, et vous aurez l'impression d'avoir pénétré dans un tableau de Goya. Magistral !