L'utopie et la ville - Après la crise, épisodiquement

Note moyenne 
Jean-Louis Violeau - L'utopie et la ville - Après la crise, épisodiquement.
Etre pleinement de son époque empêche de fixer son regard sur elle pour mieux la saisir. Le présent est devenu si envahissant... La crise que nous... Lire la suite
12,50 €
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 14 mai et le 15 mai
En magasin

Résumé

Etre pleinement de son époque empêche de fixer son regard sur elle pour mieux la saisir. Le présent est devenu si envahissant... La crise que nous traversons ne s'accompagne paraît-il d'aucune alternative. Comment la raconter, cette crise ? Elle ne porte pas de nom. Instrument de gouvernance et de normalisation en même temps que principe dialectique, la crise cherche toujours à instaurer sa raison supérieure.
On fait semblant d'adhérer au présent, mais une naïveté sincère et grave, une candeur extrêmement sérieuse a disparu. Et pourtant, au fond ça résiste encore un peu. Au vent de l'éventuel, l'Utopie reste un sentiment plus partagé qu'on ne pourrait le croire. Ainsi de tout ce lexique médiatique de l'altérité ou de l'alternative, d'un " autre monde " à la " politique autrement ", en passant par une " autre Europe"...
Les hommes font l'Histoire parce qu'ils ne cessent de se raconter des histoires face aux injures que le monde comme il va ne cesse de lancer à ce qui y a été rêvé. Lorsque l'on dit fort communément qu'en matière d'urbanisme et d'architecture les choix ne sont pas l'effet d'une mode mais d'une politique, on oublie généralement de préciser que les choix politiques sont souvent influencés par la mode.
Les crises capitalistes s'incarnent physiquement dans les espaces qu'elles produisent. Depuis la chute des utopies, l'architecture se développe, incertaine et contradictoire, dans toutes les directions. Elle est éblouie par la lumière des projets produits à la chaîne par des starchitectes dessinant une ville globalement faite d'exceptions au point d'en devenir homogène. Et cette grande bousculade d'idées approximatives de dessiner une métropole froide gouvernée souterrainement par le chiffre et les statistiques.

Caractéristiques

  • Date de parution
    08/10/2013
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-84534-219-4
  • EAN
    9782845342194
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    109 pages
  • Poids
    0.155 Kg
  • Dimensions
    15,0 cm × 20,0 cm × 1,0 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos de l'auteur

Biographie de Jean-Louis Violeau

Jean - Louis Violeau est sociologue, professeur à l'Ecole d'architecture de Paris - Malaquais (ENSAPM). Directeur du laboratoire ACS, ENSA de Paris - Malaquais (depuis juin 2012). Avoir eu vingt ans en 1989 n'y inclinait pas franchement, et pourtant l'Utopie et l'architecture auront depuis plus d'une vingtaine d'années rythmé son temps et ses lectures. Il a fait paraître sa thèse, Les architectes et mai 68 (2005), puis Les architectes et mai 81 (2011) aux éditions Recherches.
Il s'est aussi intéressé aux logiques des avant-gardes à travers l'Internationale situationniste et la revue Utopie dont il a édité, avec Craig Buckley, une anthologie parue chez Semiotexte / MIT Press en 2011. Il collabore régulièrement avec les revues AMC - Le Moniteur architecture, D'architectures, Urbanisme, Place Publique et Esprit.

Souvent acheté ensemble

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés

12,50 €