La chaîne du pénal - Crimes et châtiments dans la République de Genève sous l'Ancien Régime

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Michel Porret et Marco Cicchini - La chaîne du pénal - Crimes et châtiments dans la République de Genève sous l'Ancien Régime.
Depuis les anciens, la justice pénale sécurise les sociétés hors de l'état de nature. Ce livre en témoigne pour les tribunaux criminels de la République... Lire la suite
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Résumé

Depuis les anciens, la justice pénale sécurise les sociétés hors de l'état de nature. Ce livre en témoigne pour les tribunaux criminels de la République protestante de Genève sous l'Ancien Régime. Dès le XVIe siècle, partout en Europe, le droit de punir devient le monopole régalien de l'Etat, à l'instar de l'impôt, de la frappe de la monnaie ou de la guerre. Arbitraire avant le Code pénal (1791) et souvent suppliciaire, la répression du crime pacifie lentement les sociétés européennes. Crime, enquête judiciaire, procès inquisitoire, sentence, exécution du châtiment : la chaîne du pénal soude les délits qualifiés aux peines publiques. Elle représente le travail des magistrats qui incriminent les justiciables ayant commis un crime contre l'Etat, la religion, les individus, les biens et les moeurs. Sous l'Ancien Régime, entre répression des illégalismes et contrôle social, la puissance normative de la justice criminelle ressort paradoxalement de la fragilité matérielle des archives judiciaires. Rédigés dans l'urgence répressive, ces documents constituent la mémoire institutionnelle de multiples vies fragiles. Des existences de femmes et d'hommes que broient la violence du crime, son cortège de souffrance et la sévérité des peines afflictives ou d'élimination sociale comme la mort, les galères, le bannissement et la fustigation. Des vies et des voix du passé tirées de l'oubli des temps... par la chaîne du pénal.

Sommaire

  • REPUBLIQUE DE GENEVE : RESSORT JUDICIAIRE ET SOURCE DE LA LOI
  • LA DOCTRINE
  • LE CRIME
  • LE MALEFICE
  • LE DELIT DE LIBRAIRIE
  • POURSUIVRE ET INSTRUIRE
  • LA PREUVE PAR LA TORTURE
  • LA COOPERATION JUDICIAIRE
  • EXPERTISER LE CORPS DU DELIT
  • QUALIFIER LE CRIME, MOTIVER LA PEINE : LE PARQUET

Caractéristiques

  • Date de parution
    25/01/2011
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-8257-0988-7
  • EAN
    9782825709887
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    127 pages
  • Poids
    0.56 Kg
  • Dimensions
    21,5 cm × 25,4 cm × 1,7 cm

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À propos des auteurs

Michel Porret est professeur d'histoire moderne à l'Université de Genève. Il a publié de nombreux travaux sur l'Etat moderne, la criminalité et la justice, la " médecine judiciaire ", la culture politique des Lumières, Montesquieu, Rousseau et l'histoire de la censure. Dans le champ du pénal, il a récemment publié La médecine légale entre doctrines et pratiques (direction de numéro thématique de la Revue d'Histoire des sciences humaines, 2010), L'Ombre du Diable. Michée Chauderon dernière sorcière exécutée à Genève (Genève, Georg, 2009), ainsi que Sur la scène du crime : pratique pénale, enquête et expertises judiciaires à Genève. XVIIIe-XIXe siècle (Montréal, PUM, 2008). Marco Cicchini, maître-assistant en histoire moderne à l'Université de Genève, consacre ses publications à l'histoire des régulations sociales, de la police et des contrôles urbains. Il est l'auteur d'une thèse de doctorat intitulée " La police de la République. Construire un ordre public à Genève au XVII le siècle ", en cours de publication. Vincent Fontana est assistant en histoire moderne à l'Université de Genève. Son mémoire de licence (" Sous l'oeil des commissaires. Lois, institutions et pratiques policières à Genève durant la période française - 1798-1813 -, puissance et limites du modèle napoléonien ") a obtenu le prix Arditi 2010. Il prépare une thèse sur les institutions, acteurs et pratiques de l'enquête judiciaire entre 1750 et 1815. Ludovic Maugué, assistant en histoire moderne à l'Université de Genève, a rédigé un mémoire de licence sur la criminalité réprimée et la peine capitale à Genève durant l'époque française (Prix Ador d'histoire 2007).11 prépare actuellement une thèse sur les modèles, les doctrines et les pratiques de la justice dans le département du Léman (1798-1813). Sonia Vernhes Rappaz est assistante de recherche au projet " La Fabrique des savoirs " (Sinergia, Fonds national suisse). Elle a consacré son mémoire de licence en histoire moderne à la noyade judiciaire à Genève (1558-1619). Sa thèse, en cours de réalisation, s'intitule " Qualifier le crime, motiver la peine, réguler l'inquisitoire : les "Avis de droit" dans la République de Genève (XVIe siècle) ".

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