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Dans le présent récit, on trouve des formules vigoureuses et parfois drôles dues au talent de l'auteur, comme ce portrait du jeune Bonaparte : "Surprise totale pour ce qui est du choix de l'armée d'Italie. Le 26 mars 1796, débarque à Nice un gringalet aux joues creuses et au teint olivâtre, coiffé à la diable, mal pris dans un uniforme de coupe médiocre. Huit jours plus tôt il a pris soin de franciser son nom en enlevant le "u" de Buonaparte, un nom qui va faire quelque bruit".
Ou bien : "La légendaire campagne que Napoléon Bonaparte a menée en Italie peut se comparer à une tragédie classique en cinq actes".