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Diverses caractéristiques dites corpocentrées (égocentrées) développées par la dynamique de l'inconscient lui sont indispensables pour assurer sa mission : former, entretenir et transformer le corps de tout Etre vivant. C'est du déploiement de celles-ci que s'impose la loi de la violence, inhérente au déterminisme biologique. La force potentielle de transmission de cette loi à la conscience dépend de l'ensemble des équipements de survie propres à chaque espèce vivante.
Plus ces derniers sont précaires chez une espèce, plus le potentiel de violence est élevé. On observe que l'Etre humain est doté du potentiel de violence, de loin, le plus élevé à cause de l'extrême précarité de ces équipements. Divers facteurs structurels exogènes successifs modulent les niveaux de débridement de ce potentiel par groupes humains. Le facteur exogène le plus fondamental est le climat, considéré en tant que condition de départ.
Du climat tempéré au climat tropical, entre autres, la loi de la violence s'impose en chaque peuple à des niveaux spécifiques d'amplitude et de fréquence. Ces niveaux sont consolidés grâce aux mécanismes épigénétiques. L'autre facteur est la dynamique de la modernité, consubstantielle à la libération du potentiel du désir (à distinguer du besoin) humain. Ces deux facteurs exogènes structurent, à géométrie variable, les niveaux de libération des potentiels des leviers de la violence en chaque zone climatique.
La loi de la violence est indispensable pour comprendre comment se structurent les sociétés humaines dans l'espace et le temps.