La musique à l'épreuve des mots

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Michelle Biget-Mainfroy - La musique à l'épreuve des mots.
Le XIXe siècle voit se multiplier les écrits sur la musique. Celle-ci pose des questions gênantes : à ceux qui la pratiquent, à ceux qui l’écoutent,... Lire la suite
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Résumé

Le XIXe siècle voit se multiplier les écrits sur la musique. Celle-ci pose des questions gênantes : à ceux qui la pratiquent, à ceux qui l’écoutent, à ceux qu’on n’appelle pas encore les intellectuels – écrivains et philosophes. Parler de musique, à l’époque romantique, singulièrement en France et dans l’espace germanophone, c’est chercher à capter l’effet qu’elle exerce, les émotions qu’elle procure, les images qu’elle évoque ; c’est parler de soi-même. Le discours sur la musique avoue aussi une impuissance : les paroles ne savent pas vraiment dire ce que dit la musique. A partir du moment où l’on abdique toute prétention à la rationalité, on se convainc que les notes ne soulignent pas simplement les informations d’un texte, livret d’opéra ou poème mis en Lied, pas plus qu’elles ne traduisent des intentions descriptives – quel intérêt y aurait-il à reproduire ce qui existe déjà ? Comment expliquer la puissance, le mystère, la richesse dont la musique est seule détentrice ? Celui qui s’exprime sur cet art à nul autre pareil porte une double responsabilité d’instructeur du goût et de passeur vers l’infini : romancier ou essayiste, chroniqueur mondain ou critique spécialisé, épistolier ou rédacteur de journal intime, artiste peintre ou compositeur attiré par l’acte littéraire, chacun s’efforce de dé-chiffrer la musique, de faire partager à des lecteurs, fussent-ils imaginaires, ce qui est une expérience première du son. La musique échappe au bon sens, elle a peut-être même vocation de désordre : elle demande donc à être révélée. L’écrit sur la musique n’est pas un dépôt de savoir, puisque l’œuvre musicale reste difficile à atteindre : mais cet écrit prend valeur de défi à restituer un trop-plein affectif, comme il témoigne des appétits de la génération romantique.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/04/2010
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-914373-47-0
  • EAN
    9782914373470
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    244 pages
  • Poids
    0.47 Kg
  • Dimensions
    17,0 cm × 24,0 cm × 1,7 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Michelle Biget-Mainfroy

Michelle Biget est professeur à l’université François-Rabelais de Tours. Elle a consacré ses articles et ouvrages à l’étude du répertoire de piano au XIXe siècle, à la musique de la Révolution française et au romantisme. Elle assure la rédaction en chef des Cahiers du Centre international de recherches en esthétique musicale (CIREM) depuis 1986. Michelle Biget s’intéresse actuellement à des questions d’histoire sociale de la musique, dans le cadre d’un laboratoire pluridisciplinaire de l’université de Franche-Comté, « Littérature et histoire dans les pays de langues européennes ». Ses thématiques récentes ont concerné les conceptions d’une cité idéale, les médiations littéraires et culturelles de l’altérité, les écritures de la fête, et actuellement les dynamiques de la mémoire, la transmission des savoirs et des représentations.

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