La petite-fille de la sorcière - Enquête sur la culture magique des campagnes au temps de George Sand

Prix Guizot - Médaille d'argent
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Au XIXe siècle, cela faisait longtemps qu'on ne brûlait plus de sorcières. Les pièces de procès n'existent donc pas. La justice est muette, à part... Lire la suite
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Résumé

Au XIXe siècle, cela faisait longtemps qu'on ne brûlait plus de sorcières. Les pièces de procès n'existent donc pas. La justice est muette, à part quelques affaires d'escroquerie et de rares faits divers tragiques. Ne comptons pas trop non plus sur les tout premiers folkloristes : ces notables cherchaient surtout dans les moeurs campagnardes des vestiges de cultes ou d'usages antiques et en somme ne s'intéressaient guère aux paysans de leur temps.
On a dû procéder autrement et partir de la littérature. Relire La Petite Fadette, les Dus frays bessous du gascon Jasmin, d'autres oeuvres d'écrivains ayant eu une enfance rurale afin d'y repérer ce que Carlo Ginzburg appellerait des traces : traces à demi effacées d'une culture essentiellement orale et très méprisée, indices ténus qu'il faut interpréter à la lumière de ce que les anthropologues et les folkloristes nous ont appris des contes et des croyances.
Il s'agit ainsi de reconstituer les logiques multiples d'un univers culturel très étrange à nos yeux, entre le rêve et le réel, peuplé de sorcières et de loups-garous, de devins et de feux follets. Et, en bon historien, d'inscrire ces croyances dans le temps : comprendre pourquoi, en dépit du mépris des Lumières qui faisait suite à la persécution sanglante des siècles précédents, elles étaient encore si vivantes au début du XIXe siècle ; puis tenter d'évaluer leur recul, ou plutôt les transformations qu'elles connaissaient à cette époque ; enfin apprécier l'enjeu politique qu'elles en vinrent à représenter lorsqu'en 1848 l'instauration du suffrage universel donna à des campagnards encore illettrés et "superstitieux" un poids décisif dans la destinée d'un pays.
Vincent Robert enseigne l'histoire politique et culturelle du XIXe siècle à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il a notamment publié Le Temps des banquets. Politique et symbolique d'une génération, 1818-1848 (2010) qui a obtenu le prix des Rendez-vous de l'histoire de Blois.

Caractéristiques

  • Date de parution
    08/04/2015
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-251-44530-4
  • EAN
    9782251445304
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    318 pages
  • Poids
    0.425 Kg
  • Dimensions
    15,0 cm × 21,4 cm × 2,4 cm

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L'éditeur en parle

La place des "superstitions" dans la culture des campagnes françaises du XIXe siècle, à partir de la littérature comme source éclairante de ces coutumes orales.

À propos de l'auteur

Biographie de Vincent Robert

Vincent Robert, né en 1957, est agrégé d'histoire et enseigne l'histoire politique et culturelle du XIXe siècle à l'université Paris I Panthéon Sorbonne. Il a déjà publié Les chemins de la manifestation. Lyon, 1848-1914 (P U Lyon, 1990) et Le temps des banquets. Politique et symbolique d'une génération, 1818-1848 (Publications de la Sorbonne, 2010) qui a obtenu en 2011 le prix des Rendez-vous de l'histoire de Blois.

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