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Christophe Fourrier, technicien de laboratoire à l'Hôpital Saint Louis, porte cette histoire en lui depuis plus de 20 ans quand il avait tenté de protéger une petite poupée victime du pire des crimes : le viol par inceste commis par son père. Comment raconter sans remuer la peine et réveiller le traumatisme ? C'est ainsi que l'idée de "peluches" qui se réunissent en conciliabule lui a semblé appropriée, suffisamment distanciée, pour raconter d'un point de vue extérieur, ce qui l'a profondément marqué après le procès.
Cette histoire aidera, j'en suis certain, à décrypter ce que des enfants "hurlent" en silence, agrippant de leurs petites mains une faible lueur dans les ténèbres. Christophe Fourrier dédie cette histoire à tous les enfants qui n'ont pas pu parler aux adultes et n'ont pu confier leurs souffrances qu'à l'Ours, Hippo, Lapinou, Bibi et tous leurs amis en peluches. Gérard Lopez