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Le début du XXe siècle marque un véritable changement pour la Provence et les Provençaux ; il ne faut pas prendre de retard, ne pas s'engourdir sous la chaleur du soleil et face à la générosité de la nature. Les cités s'agrandissent, se transforment, elles ont désormais des gares, les grandes villes disposent même de tramways. Les attelages traditionnels côtoient les premières automobiles, les industries se rationalisent, le tourisme prend son essor.
La révolution économique est en marche. Mais en 1900 comme aujourd'hui, les Provençaux vivent à leur rythme. Le rythme du village, de sa place, de son école et de son café. Le rythme de la terre, de la moisson, des marchés. Le rythme de la mer et de ses pêcheurs. Le rythme des fêtes populaires ou religieuses. Le rythme de toute une culture, portée fièrement par les poètes du Félibrige, Frédéric Mistral en tête.
A travers plus de 500 cartes postales anciennes provenant de la collection d'Olivier Bouze, Anne-Laure Rauch conte avec passion l'histoire de la Provence et la vie des Provençaux à la Belle Epoque.