La région de Annaba (Bône), colonisation et résistances, 1832-1914 - 2 volumes - Grand Format

Jacques Budin

Jean-Charles Jauffret

(Préfacier)

Note moyenne 
Cet ouvrage a pour objet l'étude de la "politique indigène" conduite par les autorités coloniales françaises et du "face-à-face" des Algériens du... Lire la suite
70,00 €
Expédié sous 2 à 4 semaines
Livré chez vous entre le 21 mai et le 4 juin
En magasin

Résumé

Cet ouvrage a pour objet l'étude de la "politique indigène" conduite par les autorités coloniales françaises et du "face-à-face" des Algériens du monde rural avec la colonisation dans la région de Annaba (Bône), de 1832, date de l'occupation militaire de la ville de Annaba par les Français, à la veille de la Première Guerre mondiale. Alors que la "mise en valeur" de la région est un succès incontestable du point de vue colonial, avec le développement de la colonisation agraire, la mise en exploitation des forêts et des gisements miniers et la création d'un réseau ferroviaire desservant un port moderne à Bône, la société rurale algérienne est profondément bousculée et transformée.
L'opposition des tribus à l'occupation française a été forte et la prise de possession du territoire n'a été totale qu'au bout d'une quinzaine d'années. La résistance au système colonial se manifeste ensuite de manière diffuse et souvent désordonnée, mais ne cesse pas. Deux insurrections armées éclatent en 1852 et 1871. Mais, en même temps, les "chefs indigènes" (caïds, cheikhs et adjoints-indigènes) et les supplétifs algériens de l'armée française collaborent avec les autorités coloniales.
La "politique indigène" des bureaux arabes militaires, paternaliste et autoritaire, mais d'une certaine manière protectrice, est abandonnée à partir de 1870, lors du passage à l'administration civile, qui se désintéresse largement du sort des Algériens. L'organisation tribale est profondément déstructurée par la création des douars-communes, par le discrédit des "chefs indigènes" et par la constitution progressive de la propriété individuelle.
Les dépossessions foncières engendrées par la colonisation agraire et la limitation drastique des droits de pacage dans les forêts diminuent le potentiel agricole. A la veille de la Première Guerre mondiale, seule une petite minorité des Algériens de la région est entrée dans la modernité, tandis que, globalement, la société rurale, désintégrée dans ses structures sociales et politiques et affaiblie économiquement, a réagi aux difficultés qu'elle a rencontrées par un repli sur elle-même et s'est réfugiée dans la "tradition".

Caractéristiques

  • Date de parution
    28/02/2020
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-35676-125-5
  • EAN
    9782356761255
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Pack
  • Nb. de pages
    1002 pages
  • Poids
    1.9 Kg
  • Dimensions
    17,0 cm × 25,0 cm × 8,0 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos de l'auteur

Biographie de Jacques Budin

Jacques Budin est ingénieur civil de l'Ecole des mines de Paris et diplômé du Centre d'études des programmes économiques. Il a occupé en Algérie divers postes de responsabilité dans le secteur minier et dans les chemins de fer de 1965 à 1985. Cet ouvrage est issu d'une thèse de doctorat soutenue en 2017 à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence.

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés

70,00 €