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Les bazars, les marchés couverts sont avant tout des «lieux», des bâtiments, des espaces. Ancêtres des centres commerciaux en Europe, contrairement aux bazars d’autres pays musulmans dont les fonctions se limitent aux commerces et aux attractions touristiques, le bazar iranien, outre ses dimensions économiques et commerciales dominantes, a des fonctions socioculturelles et politiques qui lui procurent une identité propre.
L’institution du bazar, dans sa définition globale, est un maillon, un intermédiaire indispensable entre le pays et l’étranger, entre la capitale et les provinces et entre le pouvoir et le peuple. Une enquête de cinq années auprès des bazaris a permis à l’auteur de faire également un portrait haut en couleurs de cette ville fermée. Une très importante iconographie illustre parfaitement son texte : photos anciennes, modernes et contemporaines, dessins et plans.
Au-delà de l’étude, la partie descriptive et ses illustrations en font un ouvrage destiné à un large public.