Le Der des ders - Poche

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Didier Daeninckx - Le Der des ders.
Paris, janvier 1920. L'ancien combattant Eugène Varlot, reconverti en détective privé, est contacté pour une mission par l'ancien " héros " du 296e... Lire la suite
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    • Le der des ders
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      Paru le : 09/01/2014
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Résumé

Paris, janvier 1920. L'ancien combattant Eugène Varlot, reconverti en détective privé, est contacté pour une mission par l'ancien " héros " du 296e régiment d'Infanterie, le colonel Fantin de Larsaudière. L'enquête, présentée à l'origine comme un banal constat d'adultère, va finalement mener aux mutineries de 1917 et au trafic de stocks américains d'après-guerre, se révélant de ce fait pleine de dangers...
En adaptant fidèlement cette oeuvre de Didier Daeninckx, maître du roman noir, Tardi se délecte. D'une part idéologiquement, en revenant sur la dénonciation de la guerre ; d'autre part graphiquement, en dessinant magnifiquement Paris et ses banlieues au début du XXe siècle. L'étude de cette adaptation permet d'appréhender la richesse et la particularité de la bande dessinée, notamment au travers des notions d'ellipse, de suspense, de registre de tangue, de pastiche et de parodie.
Elle permet aussi de découvrir certains aspects peu connus de la Première Guerre mondiale, comme la mutinerie des troupes russes en France. L'appareil pédagogique complet est suivi d'une interview exclusive de Didier Daeninckx et d'un lexique BD.

Caractéristiques

  • Date de parution
    21/06/2010
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-210-76164-3
  • EAN
    9782210761643
  • Format
    Poche
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    109 pages
  • Poids
    0.214 Kg
  • Dimensions
    14,5 cm × 21,0 cm × 0,6 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Didier Daeninckx

"Et si Didier Daeninckx était une couleur ? " - Ce serait le noir : noir comme les romans policiers qu'il écrit ; noir comme la mort qui entra dans sa vie la nuit du 8 février 1962, quand, au métro Charonne, une amie de sa mère mourut sous les coups des policiers parce qu'elle manifestait contre la guerre coloniale qui ensanglantait l'Algérie ; noir comme l'ombre dont il tire les épisodes tragiques de l'histoire contemporaine ; noir comme les Kanaks de l'île de Lifou qui lui ont raconté comment, en 1931, cent cinq des leurs ont été parqués à Paris, au milieu de crocodiles, pour servir d'attraction à l'Exposition coloniale ; noir comme le visage de Christian Karambeu, dont les deux arrière-grands-pères faisaient partie de ces hommes, femmes et enfants exposés comme des "cannibales français" et finalement échangés contre des crocodiles du zoo de Hambourg...
Didier Daeninckx rencontre la terre de Nouvelle-Calédonie en 1997 : il y a été invité par le directeur de la Bibliothèque centrale, qui veut apporter la culture du livre à toutes les tribus de l'archipel. Il visite alors les cases-bibliothèques et lui, l'écrivain, découvre un peuple dont la culture est essentiellement orale. Le soir, à la veillée, des conteurs lui racontent des légendes, des histoires ; un jour, quelqu'un évoque le triste sort des Kanaks de l'Exposition coloniale de 1931.
Ce drame, que la presse parisienne de l'époque traita comme un simple fait divers, émeut profondément Didier Daeninckx, dont l'histoire personnelle, les choix politiques et littéraires sont marqués par la lutte contre toutes les formes de discrimination. Né à Saint-Denis en 1949, il porte le nom d'une lignée de déserteurs que l'exil conduisit de Gand à Stains et de la boue des tranchées à la "boue des banlieues" .
Du côté maternel, il descend de cheminots militants communistes ; sa mère elle-même se bat contre les guerres coloniales et le fascisme. Dans la cour de son école d'Aubervilliers, ses copains sont kabyles, africains. Et quand, dans les années 1960, il abandonne un travail d'imprimerie pour voyager, il va à la rencontre des hommes du Maghreb, du Moyen-Orient et de Cuba. Depuis qu'il est devenu écrivain, son travail ne cesse de croiser ce qu'il appelle sa "romance familiale" et le nom d'hommes, de lieux que l'histoire de France aurait parfois voulu oublier, voire effacer.
Ainsi, quand, en 1998, on lui demande une contribution au cent cinquantième anniversaire de l'abolition de l'esclavage, il rédige une pièce radiophonique intitulée Des Canaques à Paris, dont il reprend le thème pour écrire Cannibale et, ainsi, fixer par écrit un peu de la souffrance du peuple kanak. Car celui qui a dit "Pour moi, c'est une maxime d'écrivain : être un homme contre" ne cesse, en fait, d'écrire pour la mémoire collective.

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