Au-delà des victoires remportées sur les Perses entre 490 et 479, la grèce du Vè siècle ne cesse de se déchirer et de se diviser entre Athènes et Sparte qui se disputent l'hégémonie, jusqu'au moment où en 404 la première soit abandonner son empire, son indépendance et doit même renoncer temporairement à un régime démocratique. La permanence de la guerre va de pair avec une croissance de la production et des échanges. Dans le même temps, on assiste à Athènes à une éblouissante floraison intellectuelle et artistique, elle-même reflet et instrument de la domination politique de la cité, mais aussi à une féconde réflexion sur le rapport entre individu et communauté civique, à travers l'histoire, le théâtre ou encore la philosophie. Les oppositions jouent en effet aussi à l'intérieur des cités par des différenciations sociales et statutaires, qui peuvent être fortement contrasté et/ou évolutives. Tous les types de documents sont ici mobilisés pour dresser un bilan rigoureusement informé et mettre en place une problématique renouvelée par les recherches les plus récentes.