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Quelle que soit l'origine du coronavirus, le lien entre la "perte sans précédent de biodiversité" et la propagation des maladies est désormais bien établi (selon la cinquième édition du rapport des Nations unies sur les perspectives mondiales de la biodiversité, publié parla Convention sur la diversité biologique - CDB). Elizabeth Maruma Mrema, assistante du secrétaire général des Nations unies et secrétaire exécutive de la CDB déclare : "Alors que la nature se dégrade, de nouvelles occasions émergent et facilitent la propagation de maladies dévastatrices aux humains et par les animaux.
Plus les systèmes vivants de la Terre sont compromis dans leur ensemble, plus l'humanité exploite la nature de manière non durable et mine sa contribution aux populations, et plus nous mettons en péril notre propre bien-être, notre sécurité et notre prospérité." La CDB a été ouverte à la signature le 5 juin 1992 au "Sommet de la Terre" à Rio de Janeiro. A ce jour, la Convention compte 196 Parties (195 Etats et l'Union européenne).
La réunion de la Conférence des Parties à la CDB (COP15), tenue à partir d'octobre 2021, vise à fixer un nouveau cadre mondial d'action en faveur de la biodiversité pour les dix ans à venir, dans une perspective de "Vivre en harmonie avec la Nature" à l'horizon 2050. Les résultats sont très attendus. Le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique est basé à Montréal, au Canada.