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La matière antique n'a pas connu dans les arts du récit le déclin qu'elle a connu à l'école depuis les années 1960. Le péplum en a fait un moyen d'évasion et de spectacle, mais aussi de réflexion politique sur le rapport entre dominants et dominés, centre et marges. Après l'âge d'or du genre et parfois contre lui, des oeuvres plus singulières l'ont envisagé comme un autre passé, païen, homoérotique, à opposer au monde contemporain, ou comme un nôtre passé, impérialiste, sexiste, une origine des métarécits à laquelle remonter pour les déconstruire.
Cet ouvrage part à la recherche d'un terrain d'entente entre l'Antiquité et le monde contemporain, de même qu'entre le monde souvent élitiste des lettres et les mondes a priori plus populaires de l'image.