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Poème écrit en 1926 et publié dans la revue Exil en 1928. Le jeune poète de 22 ans se pose en continuateur d'Eliot, de Pound, de Cummings, de Moore. Pas moins. Il répond à The Waste Land, le parodiant parfois et reprenant le procédé de dévoilement des références d'Eliot. Lecteur passionné de Joyce, mais aussi de Lawrence, Woolf et tant d'autres ; fort de sa culture poétique depuis Chaucer et Villon ; déjà ses figures tutélaires sont présentes, Shakespeare et Spinoza ; et l'engagement politique s'annonce.
Fils d'immigrés Juifs Lituaniens, il est aussi passionné de théâtre – il découvre Shakespeare en Yiddish, enfant. Tout y est donc. Une autobiographie déjà. On dit les hommes obsédés par leur fin. Les poètes, eux, ne cessent de commencer, d'écrire que tout n'est que commencement. Par un simple article, tout va suivre, s'inventer...