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Petit fils d'un croisé, Aymon II de Faucigny (1190-1253), est un seigneur qui fit bâtir un château fort à Flumet, un village situé dans les gorges de l'Arly. Marié à Béatrice d'Auxonne, celle-ci lui donna deux filles, Béatrice et Agnès. Cependant il se sépara d'elle pour d'obscures raisons, et le Pape décida de l'excommunier. Tombé sous le charme d'une jeune femme, Il décida de l'épouser en secret, et, ensemble, ils eurent un fils, prénommé Aymon.
Hélas, après dix-huit années de bonheur, tous les deux furent assassinés en 1234. Traumatisé, Aymon fit son testament où il légua l'ensemble de ses terres à sa fille cadette, Agnès, au détriment de sa fille aînée Béatrice. Vassal de l'Empereur Frédéric II de Hohenstaufen, et ami du Comte Thomas 1er de Savoie, il ne cessa de vouloir agrandir ses terres afin de les transmettre à Agnès. Période pétrie de superstition, d'exercice de la magie, de chasse à l'hérésie, c'est aussi une période d'évolution des villes et des grandes universités, ainsi que des premières traductions.
Amour, meurtres, trahisons, guerres, notamment avec le Comté de Genève, Aymon II de Faucigny lutta jusqu'au bout, non seulement pour agrandir son territoire, mais aussi, pour rendre justice à son fils et à sa mère, en mettant la main sur les meurtriers de ces deux êtres qu'il chérissait plus que tout au monde...