Le temps à soi, c'est le temps "sauvé" sur les trivialités de la vie quotidienne, ce temps miraculé que Pline adjure de ne pas négliger. Que serait...
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Résumé
Le temps à soi, c'est le temps "sauvé" sur les trivialités de la vie quotidienne, ce temps miraculé que Pline adjure de ne pas négliger. Que serait notre vie si, par étourderie ou paresse, nous dilapidions ce temps qui jamais ne revient ? Pline le Jeune (62-113) fut à la fois un écrivain célébré pour la richesse de sa pensée et de son style, un orateur et un magistrat. Mais c'est surtout comme épistolier que Pline le Jeune, proche de Tacite - son ami -, de Suétone et de Martial, fut continûment salué, pendant près de vingt siècles, par la postérité. Ses lettres, comme les Lettres à Lucilius de Sénèque, sont tout à la fois un admirable témoignage de sérénité et une création littéraire "en temps réel" dans lequel les historiens ont trouvé les notations les plus précises sur la vie quotidienne à Rome. C'est à Pline que l'on doit, par exemple, le meilleur récit de l'ensevelissement de Pompéi par les laves et les cendres du Vésuve le 24 août de l'an 79, catastrophe où son oncle Pline l'Ancien trouva la mort. Sa correspondance, dont on propose ici les plus belles pages dans une traduction entièrement nouvelle, est à ranger, sans conteste, parmi les chefs-d'œuvre de l'Antiquité.