De la fin de la Révolution au milieu du XIXe siècle, la question des subsistances est encore une contrainte majeure pour l'ordre public. La liberté...
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Résumé
De la fin de la Révolution au milieu du XIXe siècle, la question des subsistances est encore une contrainte majeure pour l'ordre public. La liberté du commerce des grains, réalisée dans la loi depuis 1797, demeure l'objet d'un consensus fragile des élites dirigeantes et elle provoque périodiquement des vagues de contestation populaire. Autour des approvisionnements et des prix alimentaires, en effet, le peuple des consommateurs et les pouvoirs publics sont engagés dans un jeu instable et fiévreux, fait de demandes et de rétributions matérielles autant que symboliques. Comme répertoire de l'action collective, la violence frumentaire est-elle vouée à reproduire les gestes contestataires de l'Ancien Régime ? Comment l'État envisage-t-il de moderniser ses relations avec la société par rapport à cet enjeu frumentaire qui mobilise autour de lui un monde complexe de professions et d'opérateurs ? Si l'idée d'un " contrat social des subsistances " se trouve mise en cause pendant ce demi-siècle, existe-t-il des voies permettant à la contestation de se politiser ?
Sommaire
L'ÉCONOMIE DES SUBSISTANCES ET L'ÉTAT
La France des grains, une vue d'ensemble
L'État et les subsistances : une entreprise de connaissance
Le coût d'une priorité : l'approvisionnement de Paris
La contestation frumentaire, une géographie en mutation
L'ÉTAT FACE A DES SOCIÉTÉS EN CONFLIT
La scène frumentaire vue des coulisses : le circuit blé-pain
Le devant de la scène : des consommateurs aux protestataires
L'ENJEU FRUMENTAIRE : PRATIQUES ET DISCOURS
Économie morale, action collective ou criminalité ?