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On tenait autrefois, dans la commune de Molines-en-Queyras, un registre spécial qui avait pour titre Etat des viols ou transitons de la communauté de Molines, où les consuls avaient soin de faire inscrire tous les nouveaux chemins qu'on ouvrait et toutes les servitudes de passage auxquelles donnaient naissance les morcellements des propriétés. La plupart des propriétaires de Molines avaient chez eux une copie de ce registre et quelques-uns, plus soigneux ou plus instruits que les autres, prirent l'habitude d'y inscrire les principaux événements dont ils étaient les témoins ou qu'ils entendaient raconter.
(..) Ces sortes de mémoires sont connus sous le nom de Transitons, à cause du registre qui les contient. Ils différent naturellement sur un certain nombre de points et ne remontent pas au-delà du XVIe siècle.