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L'obsession de quelque chose est toujours poétique. Il y a cette idée consciente ou inconsciente de l'objet fondamental. S'en expliquer n'est pas nécessairement utile. Mais, comment ne pas traduire ce qui cause un trouble lorsque l'on est confronté à telle situation, ou comment dire le trouble exactement. On crie, on écrit sur la lune, de la lune ; et d'un vers, le poète s'en réjouit "mon cri est silencieux / Mon silence à forte résonance"...
La Première porte est un chant de douleur pour un départ précoce comme une prière pour une jeune absente ; un cri qui atteint le lecteur en plein coeur pour savoir dire la mort avec les mots de la vie ; pour une rose de lave, une rose noire qui s'est envolée "on est bien peu de choses [ ... ], mon amie la rose" et une promesse d'éternité pour Doaa, rose évanescente"... ma prière éternelle, parmi mes belles lunes".
La poésie, le beau au risque de la douleur !