Elle m'enlaça vigoureusement et j'eus du mal à me dégager afin de pouvoir manoeuvrer avec plus d'efficacité. Mais Dona Adozinda, prise d'une ardeur bien venue, avait déjà posé une lourde main sur un endroit que la pudeur soumise feint d'ignorer. Elle se montra très intéressée par mon éveil, mais ne se mit pas à genoux, contrevenant à la pratique habituelle. Elle s'assit sur le bord de la chaise et savoura avec de petits signes appréciatifs.
Quelques instants après, elle avait relevé sa jupe, et nous nous débattions sur le sol, et plus nous faisions de gestes plus nous nous enchevêtrions. Tabliers, vêtements, fermetures éclair, élastiques, ceintures, rondeurs et abattis, c'était un capharnaüm qui tantôt stimulait tantôt démobilisait, si complexe est l'esprit des hommes. Et si ce n'était que l'esprit... A travers ce madrigal qui s'inscrit dans la tradition d'une littérature érotique enjouée, l'auteur nous convie à seize exercices de style jubilatoires autour de l'éternel féminin et de son irrésistible attrait.