" Ah ! M. de Balzac, si j'avais votre bonne plume, quel roman je ferais de ma vie ! ". Ce propos prêté à E.F. Vidocq (1775-1857), ex-bagnard devenu...
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Résumé
" Ah ! M. de Balzac, si j'avais votre bonne plume, quel roman je ferais de ma vie ! ". Ce propos prêté à E.F. Vidocq (1775-1857), ex-bagnard devenu chef de la police de sûreté, illustre le destin étonnant d'un contemporain de Napoléon et du fabuleux Louis XVII ressuscité sous les traits de Naundorf. Combattant à l'âge de dix-sept ans à Valmy et Jemmapes, capitaine de " l'armée roulante " (exclusivement composée de faux officiers), marchand-bonnetier entre deux incarcérations, chef de la police, fabriquant de papiers et cartons, inventeur d'une serrure incrochetable et d'une encre infalsifiable, fondateur d'une officine de police privée bien avant les Pinkerton en Amérique, Vidocq a trouvé le temps d'écrire une vingtaine de volumes. Inspiré par son expérience, ils font de lui un Saint-Simon de la pègre. A ses Mémoires de chef de la police de sûreté jusqu'en 1827, " Bouquins " ajoute son essai sur les Voleurs, véritable anti-manuel de l'art de détrousser son prochain. Un ensemble de documents révèle l'influence de Vidocq sur les écrivains marquants de son temps : Balzac auquel il enseigna la " langue verte " et inspira le personnage de Vautrin, Victor Hugo, à travers Jean Valjean, Eugène Sue, Alexandre Dumas ... et Edgar Poe.
Francais Lacassin
Sommaire
Mémoires de Vidocq, chef de la police de sûreté jusqu'en 1827
Quand Vidocq écrit à l'opinion publique
Les voleurs, physiologie de leurs mœurs et de leur langage