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Welcome to Bayhem ! Réalisateur mal-aimé et souvent incompris, la tornade Michael Bay, qui met au service du cinéma d'action son esthétique reconnaissable entre mille, sème le chaos à Hollywood contre vents et marées depuis le milieu des années 1990. En s'appuyant sur des éléments biographiques, la parole du réalisateur et de nombreuses analyses thématiques et stylistiques, MICHAEL BAY : LA FIN DE L'INNOCENCE creuse au plus profond de sa filmographie, de Bad Boys à Ambulance, pour mettre à mal les préjugés qui l'entourent et tenter de résoudre l'énigme que représente le paradoxe Bay, entre sincérité et cynisme, fantasme et réalité, cinéma et publicité.
Le premier essai français sur le réalisateur !
Depuis des années je vais voir les films de Michael Bay à reculons. J’y vais en y attendant un petit miracle : qu’enfin son oeuvre me touche et me bouleverse parce que j’y reconnais les qualités de mise en scène et un univers bien propre au réalisateur mais je ne le cerne pas totalement. La communication passe mal. On ne se comprend pas toujours. C’est toujours un peu too-much, un peu trop flamboyant et excentrique mais c’est ça a le mérite d’éblouir. Alors j’y retourne en espérant avoir un déclic, une révélation, un choc. C’est arrivé en 2022 avec son film Ambulance. C’est blindé de mélancolie et, alors que l’action ne cesse, paradoxalement c’est rempli de tendresse.
C’est donc avec une grande curiosité (n’ayant quasiment rien lu sur le cinéaste) que j’ai ouvert ce livre. Je l’ai dévoré et lu avec grande attention. C’est une déclaration d’amour tout en finesse et en analyse. C’est nuancé, illustré et toujours mis en relief. C’est accessible mais pointu. On y découvre l’auteur, le cinéaste, le cinéphile et finalement un peu l’humain. Je le recommande pour les fans, les non-fans, les amoureux du cinéma ou simplement les curieux.