Néolibéralisme et crise de la dette - Poche

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Michel Zerbato et Bernard Teper - Néolibéralisme et crise de la dette.
Longtemps, les économistes de marché serinèrent aux peuples les vertus de la mondialisation, heureuse, et de l'intégration européenne, protectrice.... Lire la suite
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Résumé

Longtemps, les économistes de marché serinèrent aux peuples les vertus de la mondialisation, heureuse, et de l'intégration européenne, protectrice. Ils se trouvèrent fort dépourvus quand la crise fut venue, et en guise d'explication, ils entonnèrent l'antienne de la cupidité des uns (banquiers et managers) ou de l'impéritie des autres (gouvernants et autorités de régulation) et purent continuer de pérorer dans les médias.
Après les événements récents liés aux questions grecque et italienne, cette position n'est plus tenable. Emerge alors l'idée que le problème et donc la solution sont politiques, ce qui n'est pas faux, mais n'engage à rien si on ne va pas au delà. Ce petit livre d'économie politique prend le risque d'une analyse qui relie les phénomènes politiques aux lois de l'économie. Non pas les lois de l'économie de marché, pure fiction qui légitime le néo-libéralisme, mais les lois du système capitaliste, telles que formulées par Marx en son temps, puis Keynes.
Ces lois donnent sens à la crise actuelle : loin d'être irrationnel, le comportement des agents privés ou des autorités publiques, est la cause immédiate de la crise, mais il est avant tout la réponse aux contraintes de fonctionnement du système économique et social, contraintes résultant de mécanismes qu'il convient de mettre au jour. Après qu'à la fin des années soixante, l'espoir républicain du CNR se fut échoué sur l'écueil de la baisse du taux de profit, l'inflation, manifestation initiale de la crise du fordisme, dégénéra en stagflation et fit le lit du néo-libéralisme.
La financiarisation globalisante peut alors restaurer les profits rentiers, mais, ne produisant pas de richesse réelle, elle mena à la crise financière. Et lorsque la socialisation des dettes privées éleva le mur de la dette publique, le capitalisme financiarisé s'avéra, comme prévisible, incapable de le franchir. Une sortie de crise véritable implique de démondialiser, ce qui sonne l'heure de la république sociale et de la repolitisation de la monnaie.
Car seul un retour au projet républicain de Jaurès va dans le sens de l'Histoire.

Sommaire

  • MANIFESTE POUR UNE REPUBLIQUE SOCIALE
  • LE NEO-LIBERALISME CONTRE LA REPUBLIQUE
    • L'avortement de la république keynésianiste
    • L'alternative néo-libérale : des politiques anti-sociales
  • LE NEO-LIBERALISME BUTE SUR LE MUR DE LA DETTE
    • L'après 2008 : un sauvetage financiariste
    • La dynamique de la dette
    • Sauver la Grèce pour sauver l'euro,pour sauver le système Bancaire
  • CONTRE LA DETTE ET LA CRISE, LA REPUBLIQUE
    • L'impasse néo-libérale
    • La voie républicaine

Caractéristiques

  • Date de parution
    05/03/2012
  • Editeur
  • ISBN
    979-10-90966-02-4
  • EAN
    9791090966024
  • Format
    Poche
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    126 pages
  • Poids
    0.125 Kg
  • Dimensions
    10,5 cm × 17,5 cm × 1,0 cm

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À propos des auteurs

Michel Zerbato, maître de conférences en sciences économiques, enseigne l'économie politique à l'université de Bordeaux et est chercheur au LAM (Les Afriques dans le monde, UMR 5115 du CNRS) de Sciences Po Bordeaux. Bernard Teper, co-animateur du Réseau Education Populaire(REP), membre du Haut conseil de la famille, co-animateur des Etats généraux de la santé et de l'assurance-maladie (EGSAM), coordinateur d'un livre paru aux éditions Mille et une nuits intitulé ;"Santé -Assurance-maladie: quelles alternatives au néolibéralisme".

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