" Anéantir la totalité de l'appareil d'Etat avec son armée, sa police, ses geôliers et ses juges, avec ses curés et ses bureaucrates, voilà la première...
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Résumé
" Anéantir la totalité de l'appareil d'Etat avec son armée, sa police, ses geôliers et ses juges, avec ses curés et ses bureaucrates, voilà la première tâche de la révolution prolétarienne ". Ce programme net sans ambages était celui du Parti communiste ouvrier d'Allemagne (KAPD), en ces année de 1918 à 1923, où l'on put croire que ce pays allait suivre l'exemple russe de 1917 et assurer ainsi le triomphe de la révolution mondiale. Ses militants, qualifiés de " gauchistes " par Lénine, avalent leurs conceptions propres (antiparlementaristes et antisyndicalistes) qui les séparaient tant des bolcheviks autoritaires spartakistes indécis, et, plus tard, de la PC officiel, bien vite inféodée à Moscou. Les auteurs des textes et discours ici reproduits sont pour la plupart tombés dans l'oubli. A l'exception peut-être du psychologue Otto Rühle ; des futurs "nationaux-bolcheviks " Laufenberg et Wolffhieim, dirigeants de la révolution de 1918 à Hambourg ; du poète hollandais Gorter ; de l'astronome, théoricien des conseils ouvriers, Anton Pannekoek ; ou enfin de Franz Pfemfert, directeur du journal expressionniste Die Aktion.
Sommaire
Le Mouvement communiste en Allemagne, de 1918 à 1922
La révolution à Hambourg
Organisations d'entreprise ou syndicats ?
Programme du KAPD
La Maladie infantile et la IIIè Internationale
Moscou et nous
Rapport sur Moscou
Appendice à la Révolution mondiale et tactique du communisme
Ni parlement ni syndicats : les Conseils ouvriers ! - Les communistes de gauche dans la Révolution allemande (1918-1922) est également présent dans les rayons